L’épargne salariale consiste à associer les salariés aux résultats générés dans l’entreprise. Ceux-ci bénéficieront alors d’un complément de rémunération qui sera fonction de la performance collective. L’épargne salariale contribue de manière significative à motiver les salariés. En effet, dans la mesure où ce type de rémunération est associé à la réalisation d’objectifs, la productivité et la qualité de travail tendent à augmenter.
L’épargne salariale améliore, en outre, les relations sociales dans l’entreprise en rassemblant tous les acteurs autour d’objectifs communs. Actuellement, les entreprises peuvent choisir entre quatre grands dispositifs d’épargne salariale.

L’intéressement

L’intéressement consiste à verser collectivement une prime aux salariés en fonction de l’atteinte des objectifs de performance de la société. Le montant des primes et leur répartition sont fixés dans un accord.

Le Plan d’épargne entreprise (PEE)

Ce plan d’épargne permet aux salariés de se constituer un portefeuille de valeurs mobilières qui ne peut être débloqué qu’après 5 ans. Ce portefeuille est constitué par les sommes que le salarié reçoit de la participation ou de l’intéressement mais aussi des versements personnels qu’il peut effectuer qui ne peuvent excéder une certaine somme. L’entreprise peut en outre abonder ces versements.

Le Plan d’épargne inter entreprise (PEI)

Le fonctionnement du PEI est similaire au PEE sauf qu’il concerne plusieurs entreprises à la fois. Il est surtout destiné aux petites et moyennes entreprises. Le PEI est commun aux entreprises et à leurs salariés.

Le Plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO)

Le PERCO est également une variante du PEE. Peuvent êtres versés dans le PERCO les sommes provenant du plan de participation, les intéressements, les congés non pris, les reversements provenant d’un PEE ou d’un PEI ainsi que les versements personnels. L’entreprise peut également y ajouter des abondements et des versements périodiques. Le PERCO ne peut être débloqué en principe qu’à la retraite sauf en cas d’événements tels que le décès du salarié ou de son conjoint, en cas d’invalidité, le surendettement, etc.