Apprendre rapidement une autre langue, découvrir un nouveau pays, une autre culture… Les avantages de poursuivre ses études à l’étranger sont multiples. Encore faut-il savoir quelles formations étrangères sont reconnues académiquement dans l’Hexagone. Auront-elles de valeur vis-à-vis des recruteurs qu’un diplôme français ? Focus sur les principaux systèmes accessibles en Europe.

La reforme LMD, un excellent système d’équivalences en Europe

La reconnaissance des périodes de formation étrangère dépend en grande partie du pays qui accueille l’étudiant. En Europe, certaines mesures, notamment le processus de Bologne, connu sous l’acronyme de LMD (Licence, Master, Doctorat), favorise la mobilité des étudiants et des enseignants chercheurs.
Depuis sa mise en place en 1998 dans l’Union Européenne, cette réforme compte 48 pays qui continuent jusqu’à présent de faire correspondre leurs systèmes d’enseignement supérieur. Grâce à ce système, la mobilité académique a connue une réelle progression ces dernières années. Quant à la reconnaissance professionnelle, sa mise en place reste encore un défi de taille à relever, sauf pour les professions réglementées.

L’Europass : une meilleure option pour valoriser son CV

Pour soutenir la reconnaissance des formations européennes en milieu universitaire et professionnel, un autre dispositif a été mis en place vers les années 2000 : l’Europass. Se présentant sous la forme d’un petit livret, il regroupe plusieurs justificatifs pour faciliter la poursuite d’études ou le recrutement à l’étranger. À savoir les diplômes de l’étudiant, ses passeports de langues ou mieux encore son CV.
Entre 2005 et 2016, l’Europass a connu un réel engouement auprès des étudiants et des candidats à l’emploi. L’Europe a ainsi enregistré plus de 60 millions de CV issus de ce système au cours de cette période. Pour obtenir ce fameux Sésame, il suffit de le télécharger sur le site officiel de la Commission Européenne et de le remplir correctement.

Les crédits ECTS : un système délimité

Au-delà de ces deux dispositifs, le système européen de transfert de crédits ou ECTS constitue une autre alternative pour faire reconnaître ses formations étrangères en Europe. Il faut toutefois noter que ces crédits ECTS ont leur limite. Ils ne s’appliquent pas encore dans tous les établissements, mais uniquement dans le cadre d’un accord bilatéral entre deux institutions.