Faire une formation de base pour se préparer à l’expertise

Que vous exerciez déjà une profession compatible à la comptabilité ou que vous possédiez tout simplement un Bac, vous pouvez toujours devenir un expert-comptable. Pour cela, vous aurez à suivre des cursus pour décrocher un diplôme d’expert-comptable. Pour les étudiants qui viennent tout juste de décrocher leur baccalauréat, il faut faire trois ans d’études pour se préparer à l’expertise comptable. Durant la formation de base, plusieurs disciplines sont au programme comme les mathématiques, l’économie, la comptabilité, le droit, etc. À la fin du parcours, vous aurez un Diplôme de Comptabilité et de Gestion (DCG), ce qui est un équivalent d’une licence professionnelle. En revanche, pour ceux qui ont déjà obtenu un diplôme équivalent au DCG, il ne reste plus pour eux qu’à suivre une dernière formation pour devenir expert-comptable.

Passer une formation finale pour devenir expert-comptable

Pour pouvoir se prêter à la profession d’expert-comptable, il est encore nécessaire de suivre deux années supplémentaires d’approfondissement et d’application dans certaines disciplines telles que l’audit-comptable. C’est une fois après des évaluations que vous allez obtenir un Diplôme Supérieur de Comptabilité et de gestion (DSCG). Puis après, il vous faut encore poursuivre trois ans de stage en entreprise à la fin desquels vous allez présenter un mémoire. Selon votre performance, si vous passez cette épreuve, alors vous pourrez décrocher le DEC ou le Diplôme d’Expertise Comptable tant attendu.

La reforme LMD, un excellent système d’équivalences en Europe

La reconnaissance des périodes de formation étrangère dépend en grande partie du pays qui accueille l’étudiant. En Europe, certaines mesures, notamment le processus de Bologne, connu sous l’acronyme de LMD (Licence, Master, Doctorat), favorise la mobilité des étudiants et des enseignants chercheurs.
Depuis sa mise en place en 1998 dans l’Union Européenne, cette réforme compte 48 pays qui continuent jusqu’à présent de faire correspondre leurs systèmes d’enseignement supérieur. Grâce à ce système, la mobilité académique a connue une réelle progression ces dernières années. Quant à la reconnaissance professionnelle, sa mise en place reste encore un défi de taille à relever, sauf pour les professions réglementées.

L’Europass : une meilleure option pour valoriser son CV

Pour soutenir la reconnaissance des formations européennes en milieu universitaire et professionnel, un autre dispositif a été mis en place vers les années 2000 : l’Europass. Se présentant sous la forme d’un petit livret, il regroupe plusieurs justificatifs pour faciliter la poursuite d’études ou le recrutement à l’étranger. À savoir les diplômes de l’étudiant, ses passeports de langues ou mieux encore son CV.
Entre 2005 et 2016, l’Europass a connu un réel engouement auprès des étudiants et des candidats à l’emploi. L’Europe a ainsi enregistré plus de 60 millions de CV issus de ce système au cours de cette période. Pour obtenir ce fameux Sésame, il suffit de le télécharger sur le site officiel de la Commission Européenne et de le remplir correctement.

Les crédits ECTS : un système délimité

Au-delà de ces deux dispositifs, le système européen de transfert de crédits ou ECTS constitue une autre alternative pour faire reconnaître ses formations étrangères en Europe. Il faut toutefois noter que ces crédits ECTS ont leur limite. Ils ne s’appliquent pas encore dans tous les établissements, mais uniquement dans le cadre d’un accord bilatéral entre deux institutions.

La formation initiale et la formation continue

La formation initiale est celle qui s’adresse aux frais bacheliers ou à des étudiants qui veulent tout de suite apprendre un métier. Il s’agit du cours classique, à temps plein, qui peut être payant ou gratuit. C’est une formation qui exige le plein investissement de l’étudiant, car elle sera sanctionnée par l’obtention d’un premier diplôme, du moins en général. Tandis que la formation continue s’adresse à des personnes qui sont déjà sur le marché du travail. Plus précisément il ne s’agit pas de cours académiques, mais de renforcement de capacité. De ce fait, les horaires sont forcément compatibles avec les horaires de bureau. Le salarié en formation pourra choisir des cours du soir, ou du Week end. Si le patron est à l’origine de la participation à la formation, il pourra alléger ou décaler les horaires de travail de son employé, pour que celui-ci puisse suivre ladite formation. La formation continue peut être sanctionnée par un certificat, mais il appartient au participant de vérifier si celui-ci a valeur de diplôme ou pas.

Pourquoi la formation continue est plus intéressante ?

La question de son intérêt peut se poser, notamment si la personne participe à une formation sur le même domaine que celui qu’il exerce dans son travail au quotidien. Outre le fait de renforcer les acquis, la formation continue permet de remettre les connaissances à jour. Ce que vous aviez étudié à l’université, n’est peut-être plus la réalité d’aujourd’hui. Dans certains cas, la formation est une condition sine qua non au maintien au poste, ou une condition à l’accession à une promotion. Et même si ce n’est pas le cas, vous pourrez toujours le faire valoir au prochain recrutement en interne.

Les formations disponibles

Que ce soit pour obtenir des titres professionnels ou des diplômes, ce ne sont pas les formations qui manquent lorsqu’on n’a pas le bac. Les formations pour acquérir des titres professionnels sont en général assez courtes comme le certificat de qualification professionnelle (CQP) ou le certificat de compétence professionnelle (CCP). Le CAP quant à lui est une formation diplômante qui se prépare en deux ans dans les lycées professionnels ou les Centres de Formation d’Apprentis (CFA). Sans avoir de bac, on peut en outre suivre une formation par correspondance ou en cours du soir pour obtenir une capacité en droit.

Les métiers accessibles sans le bac

Le CAP permet d’exercer des métiers nécessitant une certaine compétence technique comme la boulangerie, la mécanique ou la coiffure mais également l’artisanat d’art et la prothèse dentaire. On peut le constater, ce sont des métiers qui permettent de bien vivre sans passer par de longues études à condition de s’y investir pleinement.

La capacité en droit offre certaines opportunités de carrière dans le monde du droit : BTS notariat, DUT carrières juridique, etc.
Les concours administratifs de catégorie C sont par ailleurs ouverts à ceux qui n’ont pas leur bac. Il faut cependant un CAP ou un diplôme national du brevet. Pour autant ces concours ne sont pas faciles à réussir car la majorité des candidats ont un niveau supérieur à celui requis.
Enfin, il existe des métiers qui n’exigent aucun diplôme dans le domaine artistique. Ce qui comptera c’est le talent. Passer par une école d’art s’avèrera alors nécessaire pour perfectionner sa technique ou en acquérir et avoir des références.